Sécurité sociale : le plafond du PASS augmente en 2025

Le plafond annuel de la Sécurité sociale (PASS) augmente au 1^er janvier 2025. Utilisé pour le calcul de nombreuses prestations et cotisations, le PASS est chaque année réévalué en fonction de l’évolution des salaires. Découvrez ce que cela implique pour les bénéficiaires et employeurs.

Le plafond de la Sécurité sociale, ou PASS, est un montant de référence qui sert à plafonner les rémunérations pour calculer diverses prestations sociales et cotisations. Mis à jour chaque année, il tient compte de l’évolution du salaire moyen. Le PASS est essentiel pour les assurés et les employeurs, car il fixe une base de calcul pour définir les droits et les contributions, comme les indemnités journalières, les pensions d’invalidité ou de retraite.

Le PASS est effectivement déterminant pour calculer le montant maximum de certaines prestations sociales. Il sert également de base pour la retraite, en limitant les cotisations sociales pour les rémunérations qui excèdent ce plafond. Ainsi, il cadre les contributions sociales des salariés, mais aussi des entreprises.  

En 2024, le PASS annuel était de 46 368 € et servait de base au calcul de nombreux droits. En fonction de l’évolution des revenus des Français, le plafond est revu chaque année. La hausse de 5,4 % observée l’an dernier avait marqué une augmentation conséquente en comparaison des autres années, pour mieux s’adapter aux hausses salariales.

En 2025, le plafond de la Sécurité sociale connaîtra une augmentation de 1,6 %. Cette légère progression correspond à l’évolution des salaires constatée et garantit un ajustement en phase avec l’économie du pays.

Dès le 1^er janvier 2025, le plafond annuel de la Sécurité sociale sera de 47 100 €. Ce montant intervient comme référence maximale annuelle pour divers calculs sociaux, de la retraite aux indemnités journalières.

Le PASS trimestriel sera de 11 775 € en 2025 et permettra d’établir des limites de rémunération pour les cotisations et droits sociaux. Ce montant permet de moduler les droits pour les prestations qui sont calculées sur une base trimestrielle.

Pour ce qui est du plafond mensuel, le montant en 2025 sera de 3 925 € contre 3 864 € en 2024. Cette valeur mensuelle est indispensable pour les employeurs, car elle sert de base pour déterminer certaines cotisations, notamment celles liées à la sécurité sociale.

Le PASS hebdomadaire est fixé à 906 € pour 2025. Ce montant est utilisé lors de calculs plus spécifiques, notamment au moment de déterminer le montant d’indemnités sur une base hebdomadaire.

Le plafond journalier en 2025 s’élèvera à 216 €. Cette valeur journalière permet d’ajuster certaines prestations selon le nombre de jours travaillés ou lors d’absences injustifiées.

Enfin, le plafond horaire, utilisé pour certains contrats ou situations spécifiques, sera de 29 € en 2025. Ce taux est notamment important pour calculer les indemnités journalières en cas d’absence pour raisons médicales.

Le PASS est utilisé pour plafonner les montants des prestations sociales telles que :

• Les indemnités journalières de maladie ;
• De maternité ;
• D’accident du travail ;
• Les pensions d’invalidité ;
• Et les pensions de retraite.

En agissant comme une base pour ces calculs, le plafond de la sécurité sociale garantit une cohérence et une limite dans les droits sociaux.

Pour les entreprises, le PASS représente un plafond pour le calcul :

• Des cotisations sociales ;
• De l’assurance vieillesse ;
• Du chômage ;
• Et des régimes complémentaires de retraite.

Il détermine aussi les seuils d’exonération pour les indemnités de rupture et de stage, ainsi que la contribution au fonds national d’aide au logement, ce qui simplifie la gestion sociale des employeurs.

En 2024, le PASS avait augmenté de 5,4 %, atteignant ainsi 46 368 € contre 43 992 € en 2023. Cette augmentation conséquente reflétait une hausse du salaire moyen par tête et visait à ajuster les bases de calcul des droits sociaux. Pour 2025, la hausse fixée à 1,6 % est beaucoup plus modérée.