Billets d’avion : pourquoi les prix vont-ils grimper en 2025 ? - Voyage

Pour générer 60 milliards d’euros d’économies, le gouvernement envisage de taxer de nombreux postes de dépenses. Le secteur du voyage, et notamment les billets d’avion, ne seront pas épargnés en 2025. Découvrez pourquoi les prix risquent de grimper considérablement.

En raison des nouvelles mesures proposées par le gouvernement français, les voyageurs peuvent s’attendre à une augmentation considérable du prix de leurs billets d’avion en 2025. Le projet de loi de finances, dont les contours ont été présentés le 10 octobre dernier, vise à recueillir 60 milliards d’euros d’économies pour équilibrer le budget de l’État.

Cette quête de financement s’accompagne de changements qui risquent d’impacter directement le secteur aérien et le pouvoir d’achat de ceux qui réservent régulièrement des billets d’avion.

Pour faire face à une situation budgétaire qui est pour le moins tendue, le gouvernement a récemment développé un plan ambitieux qui vise à réaliser 60 milliards d’euros d’économies. 

À l’heure où des revenus supplémentaires sont nécessaires pour maintenir le bon fonctionnement de notre pays, une augmentation de la TSBA a été évoquée pour compenser une partie du manque à gagner causé par de multiples dépenses.

Dans le cadre de son projet de loi, le gouvernement a effectivement proposé une augmentation de la TSBA, qui devrait prochainement être intégrée par le biais d’un amendement. Cette décision, qui vise à générer des recettes supplémentaires, pourrait aussi rétablir un certain équilibre entre les différents types de vols.

Les jets d’affaires, qui sont souvent exonérés de certaines taxes, pourraient ainsi voir leur contribution être aussi augmentée, ce qui ne manquerait toutefois pas d’impacter le prix des billets en classe économique.

La taxe de solidarité sur les billets d’avion est une taxe appliquée à tous les vols au départ de la France, indépendamment de la compagnie aérienne. Si cette dernière voit son coût augmenter, comme le souhaite le gouvernement, le prix des voyages devrait être fortement impacté par la mesure.

Tous les passagers, quelle que soit la destination de leur vol, contribuent d’ores et déjà à cette taxe lorsqu’ils embarquent dans un avion qui quitte la France. En 2025, la taxe mentionnée ci-dessus risque de rendre ce type de trajet beaucoup plus onéreux puisqu’elle alourdira directement le coût des billets de chaque voyageur.

Chaque année, la taxe de solidarité sur les billets d’avion rapporte près de 640 millions d’euros à l’État. Ce montant, bien qu’important, pourrait voir une augmentation fulgurante si les propositions gouvernementales entrent en vigueur. En visant un rendement de 1,5 milliard d’euros en 2025, le gouvernement espère doubler, voire tripler, les recettes de cette taxe qui impactera toutefois le pouvoir d’achat des voyageurs.

Si ce que rapporte chaque année la taxe de solidarité sur les billets d’avion est une donnée délivrée par l’État, les montants concernant la hausse des prix des billets n’ont eux pas encore été communiqués. Voici à quoi vous pouvez vous attendre en 2025.

Le gouvernement n’a pas encore divulgué le montant exact de l’augmentation de la TSBA, mais des discussions évoquent un triplement potentiel des recettes, ce qui pourrait faire passer la contribution des jets d’affaires de 63 à 200 euros par vol. Une telle augmentation représenterait une modification radicale de la structure des coûts dans le secteur aérien, particulièrement pour les clients des compagnies françaises qui se sentent déjà désavantagés par rapport à leurs concurrents européens.

Les voyageurs en classe économique ne seront pas exempts des effets de cette hausse de la TSBA. En effet, la taxe actuelle de 7,50 euros sur un vol de moins de 5 000 km pourrait passer à 42 euros, impactant directement le budget des passagers. Les compagnies aériennes, telles qu’Air France, anticipent une hausse des prix pour compenser cette nouvelle imposition, ce qui pourrait rendre les voyages en avion nettement plus coûteux pour la classe économique.