Camping-car : où sont ces endroits où il est interdit de stationner ? - Voyage

À l’heure des vacances d’été, les Français sont nombreux à opter pour la location ou l’achat de camping-car. Symbole de liberté, mais aussi d’économies puisqu’il permet aux familles de regrouper frais de transport et d’hébergement, ce véhicule est toutefois soumis à des règles strictes, notamment concernant les endroits où il est interdit de stationner. Pour ne pas avoir la mauvaise surprise de recevoir des contraventions salées, découvrez où se situent les lieux à éviter.

Pour conduire un camping-car, un permis B est normalement suffisant. Accessible à tous les titulaires du permis le plus délivré de France, ce véhicule est la star de l’été. En effet, symbole de liberté, mais aussi d’économies, cette solution d’hébergement, mais aussi de transport permet aux familles de parcourir les routes à la recherche des plus beaux spots de France ou même de pays étrangers.

Malgré un plus large volume qu’une voiture, le camping-car est soumis au même Code de la route que ces dernières. En termes de stationnement, les mêmes règles s’appliquent donc à ceux qui prennent le volant de ces deux véhicules distincts, à quelques exceptions près.  

Pour être en règle lorsque vous stationnez votre camping-car alors que vous le quittez pour visiter la ville où vous avez décidé de faire un arrêt ou tout simplement lorsque vous retrouvez votre maison, vous devez veiller à respecter certaines règles pour éviter des contraventions.  

Sur la voie publique, il est en règle générale possible de stationner son camping-car dès lors qu’aucun panneau n’interdit de le faire. Au même titre que les automobilistes qui se déplacent à bord d’une voiture, vous pourrez donc garer votre véhicule sur une place au sein d’un parking, au bord de la route ou sur une aire de stationnement.

Si vous avez acheté votre camping-car pour en profiter pendant les vacances, vous devez évidemment songer à le stocker durant le reste de l’année. Sur un terrain privé qui vous appartient ou dans votre jardin, il est tout à fait possible de laisser votre véhicule en attendant un prochain séjour. Aussi, il est possible de garer votre voiture sur le terrain d’une tierce personne dès lors que cette dernière vous y a autorisé. Enfin, la possibilité de stationner un camping-car au sein d’une copropriété peut exister dès lors que le règlement des lieux n’évoque pas l’inverse.

Lorsque vous stationnez votre camping-car dans un parking public ou sur un terrain privé dont vous n’êtes pas le propriétaire, vous devez régulièrement songer à le déplacer, de la même manière qu’il est impératif de changer de place un autre véhicule après un certain délai. Où que votre bien soit situé, vous devrez donc penser à le changer de place après 3 mois de stationnement, sauf évidemment s’il se trouve sur un terrain vous appartenant.

Lorsqu’il s’agit de stationner un camping-car, la législation évoque deux cas distincts. Le stationnement simple correspond à l’acte de garer son véhicule tandis que le campement, lui, signifie non seulement stationner, mais également déployer tables de camping, parasols et autre équipement de voyage. Voici les règles qui concernent le stationnement simple du camping-car.  

Lorsque vous passez la porte de certaines communes françaises, vous pouvez parfois apercevoir des panneaux interdisant le stationnement des camping-cars. Ces législations particulières interviennent bien souvent pour protéger des espaces naturels ou la tranquillité du voisinage. Pour éviter des sanctions, veillez à suivre ces règles strictes et à stationner votre véhicule de location dans une zone adaptée.

Les parkings sous-terrain proposent bien souvent des places trop étroites pour les camping-cars. Pour accéder à ces solutions, il faut en prime se trouver à bord d’un véhicule dont la hauteur ne surpasse pas une certaine taille et la plupart de ces derniers sont conçus pour interdire l’accès à ceux qui circulent dans un tel véhicule. Évitez de vous retrouver coincé ou d’amocher votre matériel de camping en privilégiant une place à ciel ouvert plutôt qu’un parking sous-terrain qui vous est interdit.

Au bord des routes des centres-villes, les places font bien souvent l’objet de marquages au sol qui indiquent que ces stationnements sont prévus pour les véhicules légers. Pour éviter de représenter un danger pour les autres usagers de la route, évitez ces places au profit de stationnements plus grands et plus adaptés à votre camping-car.

Si les interdictions de stationner un camping-car ne sont pas trop limitantes, d’autres contraintes touchent les automobilistes qui font le choix de ce mode de transport pendant les vacances. Lorsqu’ils souhaitent élire provisoirement domicile à certains endroits, ces derniers ne peuvent pas déployer tout leur campement sous peine d’être verbalisés. Voici les lieux concernés :

• Là où un arrêté stipule qu’il est interdit de camper ;
•  Là om une réserve naturelle, un site classé ou protégé se situe ;
• Sur la voie publique ;
• Là où un point d’eau est concerné par une zone de protection.

Notez toutefois qu’il est la plupart du temps possible de stationner sur de tels endroits et même de dormir au sein de votre camping-car. L’unique condition pour éviter des sanctions réside dans le fait que vous ne devez pas déballer votre matériel de campement à proximité de ces lieux.

Les contraventions prévues pour sanctionner ceux qui stationnent leur camping-car dans un endroit interdit sont les mêmes que celles qui concernent les automobilistes et leur voiture. Pour un stationnement abusif et gênant, une amende de 35 € pouvant être majorée à 75 € est adressée au propriétaire du véhicule.

En cas de stationnement dangereux, ce sont 135 €, qui peuvent être majorés à hauteur de 375 € qui sont réclamés tandis qu’un enlèvement par la fourrière pourra être décidé par les autorités si votre camping-car représente un danger pour les autres usagers de la route.