Les banques limitent à 2 % l’augmentation de leurs tarifs pour protéger le pouvoir d’achat des Français
Pour protéger le pouvoir d'achat des Français en cette période d'inflation, les banques se joignent à l'État en limitant l'augmentation de leurs frais.
En cette période d’inflation où le gouvernement met tout en œuvre pour protéger le pouvoir d’achat des Français, les banques participent également à la lutte contre la précarité en limitant l’augmentation de leurs tarifs à 2 % en 2023.
Les banques partenaires du gouvernement contre l’inflation
Le ministre de l’Économie Bruno Lemaire a récemment annoncé dans une conférence de presse que les banques françaises seraient actrices dans la protection du pouvoir d’achat des citoyens. En effet, celles-ci ont été sollicitées comme de nombreuses entreprises et organismes français pour se mobiliser contre les effets néfastes de l’inflation sur le budget des plus fragiles.
Les établissements bancaires annoncent donc de nouvelles mesures pour aider leurs clients à réaliser des économies, notamment en limitant l’augmentation de leurs tarifs.
Les banques limitent leurs frais bancaires après une augmentation en 2021
Car si en 2022, les frais bancaires appliqués par les banques pour tenir les comptes de leurs clients et mettre à leur disposition des cartes de crédit avaient augmenté de 1,5 % pour atteindre en moyenne 219,90 € par an, les 2 années précédentes étaient relativement stables en termes d’évolution de coûts bancaires. En 2023, les Français devront retrouver cette stabilité grâce à l’engagement des groupes BNP Paribas, la banque Postale, BPCE ou encore du Crédit Mutuel, qui annoncent ne pas dépasser les 2% d’augmentation.
Des frais bancaires limités pour les ménages les plus précaires
Pour que les foyers qui disposent de faibles ressources puissent également compter sur un coup de pouce de leur établissement bancaire, Bercy a établi une nouvelle règle concernant les frais auxquels ils sont régulièrement soumis. Désormais, ces coûts bancaires ne pourront excéder 3 € par mois lorsque le bénéficiaire du compte en banque est considéré comme public fragile, faute de moyens financiers élevés.
Le système bancaire économiquement stable
Si le ministre de l’Économie se permet de solliciter les banques françaises en ces temps de crise économique, c’est parce que la période leur est favorable. En effet, la hausse de 5,8 % de l’inflation qui sévit sur le pays ne remet pas en question les capacités qu’ont les groupes bancaires à réaliser du profit. Les banques BNP Paribas, Crédit Agricole, Société Générale, BPCE et le Crédit Mutuel auraient engendré à elles seules plus de 30 milliards d’euros de bénéfices nets l’an passé.